Pour un premier pas dans le monde de l'entrepreneuriat, être auto-entrepreneur est la meilleure initiative qui puisse être. Une micro-entreprise est facile à créer, à développer et soumise à un régime juridique très souple ; ce qui est convenable à la majorité des cas. Mais il arrive des fois où un tel régime n’est plus adéquat aux circonstances. Tel est le cas quand l’activité a largement évoluée, au point de dépasser le seuil de chiffres d’affaires imposé ; ou que celle-ci requiert l’intervention des investisseurs ou des aides financières externes, dont le besoin d’association. Par conséquent, il est indispensable de faire évoluer son statut. Mais comment l’évoluer ? Et quelles démarches suivre ? {anchors} Il est crucial de bien comprendre les coûts à anticiper au démarrage d'une entreprise.

Les évolutions types de l’auto-entreprise

Avant de procéder à une évolution de statut, il est primordial de définir ses besoins. Autrement, il faut déterminer quels types de sociétés ou d’entreprises seraient plus adéquats aux futures activités qu’on prévoit de réaliser. Et en tant qu’auto-entreprise, si l’on aimerait rester dans l’exercice individuelle mais avec de plus d’envergure ; il serait préférable d’opter pour le statut d’EURL. Par ailleurs, avec un projet d’association, le statut de SAS ou de SASU est une meilleure dérivation. Ces derniers sont, de plus, régis par u système assez souple. Et bien sûr, se transformer en SARL est également possible ; si on souhaite bénéficier de la possibilité d’allouer un statut au conjoint collaborateur.

Première étape : la radiation de la micro-entreprise

Une fois le choix de dérivation effectuée, il est temps de franchir le premier palier des démarches ; qui n’est autre que la fermeture de la micro-entreprise. Et oui, c’est incontournable si l’on souhaite adopter un nouveau statut. Comment faire ? Il suffit de le notifier au CFE ou Centre de Formalités des Entreprises, en leur envoyant une déclaration de cessation d’activité. Celui-ci va radier la micro-entreprise du livre d’enregistrement. Il s’agit d’une démarche simple et gratuite. Mais il faut, tout de même, préciser que cette déclaration doit être faîte avant le 31 décembre, afin d’être prise en considération l’année suivante. Une planification minutieuse des coûts à anticiper au démarrage d'une entreprise est essentielle à cette étape.

Deuxième étape : la création de la nouvelle entreprise

Suite à la radiation effective de l’auto-entreprise, il ne reste plus que la dernière étape ; c’est-à-dire la création de la nouvelle entreprise. Bien sûr, il y a une procédure stricte à respecter ; dont l’immatriculation auprès du Greffe en est la priorité. Ce palier vous permettra de faire la demande de numéro d’identité fiscale et de profiter d’un nouveau statut. Mais encore, il est utile de faire une publication officielle de la naissance de l’entreprise dans un journal légal et en vigueur avant l’exercice.